COMPTE RENDU CSE RÉSEAU – 24 & 25 mai 2023 – Dialogue de sourds !

La direction écoute mais n’entend pas. Ou en tout cas, sur de nombreux sujets, elle a l’oreille sélective.

Si vous entendez les mots : grave, danger, risque, imminent. Spontanément, vous pensez : peur, inquiétude, angoisse et vous dites qu’il faut agir vite. Eh bien à FTV c’est plutôt synonyme d’inertie, d’inaction ou d’immobilisme. La direction semble être dans l’incapacité à gérer les situations et dénouer les problèmes.

La santé au cœur des débats. (Voir CR CSSCT avril ICI + mai ICI)

Collectifs de travail en souffrance, mal-être des salariés, harcèlements, comportements inappropriés, risques graves, dangers imminents, les élus de la CSSCT sont sur les rotules et les problématiques de santé occupent désormais une grande partie de nos CSE. On en parle, on en débat… beaucoup, longuement… Mais au final on n’avance pas !

Les situations critiques s’enlisent, comme à Antibes où 2 mois après la restitution, rien ne se passe, pas même un début de plan d’action.

Les problèmes s’aggravent, avec, à Metz par exemple, des attitudes de retraits, des démissions silencieuses et de l’épuisement.

Les personnels craquent, comme à Strasbourg où un DGI est en cours d’instruction.

Et la direction met la tête dans le seau !

Résultat : un absentéisme en augmentation dans 9 régions sur 13 en 2022. 7,68% contre 7,45 % en 2021.

Scriptes en danger ! (Avis DGI Orléans ICI)

Burn-out sévères, crise de pleurs, discours d’auto-dévalorisation, le déploiement d’Openmédia en Centre Val de Loire (première antenne à mettre en œuvre le dispositif) s’est soldé par une alerte pour danger grave et imminent. Les scriptes ont dû faire face à un manque d’entrainement et de communication mais surtout à une pression éditoriale qui a généré un stress intense.

Pas de quoi émouvoir la direction : « Le stress du direct fait partie du métier. » Et au final : « le déploiement ne s’est pas trop mal passé » !

Le déni de la direction nous désespère.

La CFDT demande qu’un facilitateur soit présent pour chaque projet comme c’est le cas pour Overdrive sur le site de qualification de Strasbourg.

La direction dit y travailler !

Overdrive, le projet de trop ?

La régie test de Strasbourg n’est, en effet, pas sans interroger les salariés référents. Sur la multiplication des projets mais pas seulement. Car s’ils n’ont pas tous la même façon de travailler, tous font le même constat : Overdrive demande plus de travail depréparation et permet moins de spontanéité. Cet automate ne permet pas de modifier un JT au dernier moment sauf à décrocher en manuel.

Overdrive ne peut donc permettre de baisser les effectifs sans dégrader l’antenne.

Alors, préparez vos mouchoirs ! (voir liminaire ICI )

Avec l’arrivée de Tempo, le 4 septembre prochain…au moins, vous n’aurez pas que vos yeux pour pleurer.

Car plus l’échéance approche, plus les salariés prennent la mesure du cataclysme qui s’annonce.

500 volontaires, nous dit-on, se sont mobilisés pour participer aux ateliers dans le réseau. Mais avec de grandes disparités selon les antennes. Des antennes qui vont devoir s’adapter à une nouvelle ligne éditoriale (priorité au reportage), à un nouveau workflow. Mais qui auront aussi une grande liberté notamment dans le choix du nombre de présentateurs par JT ou de l’offre globale qu’elles souhaitent proposer. Et pour beaucoup, rien n’est encore décidé.

Rassurez-vous, des numéros zéros sont prévus les 5 et 6 juillet, et après le 17 août. Pendant les vacances scolaires, en l’absence d’une partie des salariés et en période de non-diffusion de la plupart des locales…nous en sommes pantois !

Pour mieux digérer tout cela, il est temps de se mettre à table !

Dans le projet Campus, les nouveaux espaces de restauration pourraient s’ouvrir vers l’extérieur, peut-être même vers notre public. En région, le rôle social de nos cantines n’est même pas abordé. Pire, faute d’investissements et/ou de fréquentation (-33% sur l’ensemble des restaurants du réseau entre mars 2022 et février 2023) certaines implantations comme Lyon, Toulouse, Marseille et Antibes semblent menacées.

La CFDT estime qu’il suffirait de faire du bon et du sain et, peut-être, d’ouvrir nos restaurants à d’autres entreprises du quartier pour faire venir du monde. Tenir compte des enjeux environnementaux, de la lutte contre le gâchis alimentaire, ou de l’approvisionnement en circuit court, pourrait sauver nos cantines et peut-être aussi permettre d’en rouvrir là où il n’y en a plus !

La direction propose de faire un audit et réfléchit à une méthodologie.

Déménagements :

  • Locale du Havre : déménagement prévu à l’automne. (Voir Avis des élus ICI)

Bonne nouvelle pour les salariés de la Locale du Havre après l’échec d’un premier projet. Cette fois, les locaux proposés dans une tour en fin de construction et leur aménagement ont fait l’unanimité. Subsistent néanmoins quelques points sensibles comme le mixage et le stationnement des salariés.

  • Fermeture du bureau de Mende : projet suspendu

La direction espère proposer ultérieurement un projet plus abouti.

  • Châteauroux : projet retoqué ! (Voir Avis des élus ICI )

Le dossier nous revient sans aucune évolution depuis le dernier CSE. Toujours pas de cabine speak, ni de place stationnement pour le véhicule de service. Les remarques des élus n’ont pas été prises en compte. Et pour cause… la direction ne semble pas les comprendre : « Le micro prévu est un bon micro ». Le traitement acoustique sera assuré par « une paroi en demi-lune ». Et pour le stationnement, « il y a seulement 200m à faire avec le matériel » !

Mais de quoi se plaint-on au juste ? Du risque pour la santé des salariés, de la qualité empêchée, des conditions de travail qui pourraient être améliorées et de la prévention des troubles musculo-squelettiques. Hein ? Qu’est-ce que vous avez dit ?…

Parfois, on a vraiment l’impression de dire des gros mots. Pourtant on surveille notre langage…

Vie du CSE

Une réunion extraordinaire a permis d’approuver les comptes 2022 du CSE.

Nouveaux représentants de proximité

  • Véronique Percebois, RP suppléante FO au sein de l’instance de proximité de France 3 Champagne-Ardenne (Reims) et membre commission ASC sera remplacée par Isabelle Griffon pour les RP et Aurore Scherschell pour la commission ASC.
  • Didier Trotereau, documentaliste RP suppléant CFDT au sein de l’instance de proximité de France 3 Picardie (Amiens) sera remplacé par Vincent Cazé, technicien vidéo.
  • Pascale Pauron, RP suppléante SUD au sein de l’instance de proximité de France 3 Côte d’Azur (Antibes ?) sera remplacée par Ariane Masseglia CGT.

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