Compte-rendu RP / France 3 Alsace / Décembre 2022

Le dernier compte-rendu des RP Alsace pour cette année 2022. Au programme des réjouissances, désolés, pas grand-chose en fait.

L’enquête se poursuit à la rédaction dans le cadre de l’alerte, l’absentéisme, du mouvement à Mulhouse, une présentation de la GPEPP. Bonne lecture et surtout bonnes fêtes à toutes et tous !

GPEPPTDR

Conformément à l’application de l’accord  « Gestion Prévisionnelle de l’emploi et des parcours professionnels », GPEPP, des réunions de présentation et d’information sont organisées pour expliquer cet accord dans les différentes antennes.

Ces réunions sont présentées par la direction des ressources humaines et le représentant d’une organisation syndicale signataire. En l’occurrence pour nous Yvonne Roehrig (DSC CFDT).

Cet accord a pour objet d’accompagner les salariés dans la transformation de l’entreprise mais également de mettre en place des parcours professionnels. Il permet également d’encadrer l’accès à la formation professionnelle, les modalités d’entretiens individuels et collectifs, la mise en place de parcours professionnels, les conditions de mobilité…

Une boîte à outils en quelque sorte dont les principaux acteurs sont bien évidemment les salariés, la RRH et les managers.

Si ce principe existait déjà dans notre entreprise (GPEC) la formation et l’accompagnement des salariés sont avec la GPEPP mis en exergue.

Voyez plutôt.

Le problème (de taille) étant que, pour mettre en place efficacement cette boîte à outils, encore faut-il savoir ce que l’on veut construire. Et ça ben pour le moment, personne ne le sait vraiment. Le COM (Contrat d’Objectifs et de Moyens) n’a pas encore été signé, le financement de l’audiovisuel incertain, Tempo encore très flou et la stratégie numérique à l’arrêt ou quasi. Prévoyez donc trois ans au moins pour voir le début d’une pince Monseigneur.

Quelques exemples concrets. Les emplois de Chargée de production ou de Chargée d’édition numérique ont été conçus et négociés dans le cadre de la GPEPP afin de répondre aux nouveaux besoins de l’entreprise.

Plusieurs objectifs en ligne de mire :

  • Rajeunir et transmettre les compétences et pratiques. Ex : 3,5% d’alternants de l’effectif moyen annuel de l’entreprise. Atteindre les 32% de salariés de 30 ans ou moins sur l’ensemble des recrutements en CDI sur la période d’application de l’accord. La moyenne d’âge à FTV est de 46/47 ans.
  • Evoluer plus facilement sur son poste en faisant de l’entretien annuel un  vrai rendez-vous (enfin !) Sensibiliser les managers à l’écoute et aux outils sur la conduite et la réalisation des entretiens.
  • Adaptation des compétences aux évolutions.

Rien de neuf sous le soleil de la Casar

C’est devenu une tradition, chaque mois, Xavier Riboulet, pilote de la CASAR (Commission d’anticipation de suivi et d’ajustement de la régionalisation) vient nous présenter les dernières avancées de ce grand projet.

Pas grand-chose à signaler (V Yééé les Rp de Novembre) si ce n’est que tout est mis en œuvre pour éviter les doublons France Bleu/France 3 sur Ici sans que des consignes soient particulièrement données aux régions. « On ne va pas s’empêcher de couvrir une actualité si France Bleu l’a déjà traitée de son côté. » Ah voilà.

Finie aussi la répartition chaud pour les Bleus / froid pour nous un temps dans les tuyaux de cette machine infernale pour mieux répartir le boulot. « Il n’en a même jamais été question ou alors c’était il y a fort longtemps ». Ah bon.

La définition même de la ligne éditoriale de ce site reste très floue. C’est un grand déversoir, sans cohérence mais « qui met en avant un travail de qualité ». En avant ? Vraiment ? «  Trois millions de visites ça veut tout dire non ? » Non.

La stratégie numérique de France 3 fait froid dans le dos. Et cela n’a rien à voir avec les températures hivernales. Elle n’avance pas, sans moyen, sans ambition, elle est gelée.

La Casar est s’ailleurs en sursis. Elle devait être opérationnelle jusqu’au 31/12/22. Pas plus. Oui mais. Sa dissolution n’a pas encore été actée en instance. Rendez-vous donc en janvier pour un prochain point Casar.

Absentéisme, ça va pas mieux en le disant

L’absentéisme pour la période janvier-septembre 2022 avoisine 7,10% dans notre antenne. Pas terrible.

Encore une fois les journalistes sont particulièrement touchés par ce phénomène. 7.37%. Une légère baisse par rapport à l’année dernière (8.34%) alors que plus de personnes sont concernées par ces arrêts maladie (47 en 2022 – 26 en 2021). Pour les PTA l’absentéisme augmente. 5.38% en 2021 et 6.92% en 2022 pour la même période.

Il s’agit pour la grande majorité d’arrêts courts (moins de 7 jours), expliqués en partie par le Covid ( 1.02% des arrêts pour les journalistes de Strasbourg). En partie.

Le constat nous semble assez édifiant. Comme d’habitude en fait. Une fois tous ces chiffres alignés, comment les explique-t-on ? Et surtout que fait-on ? C’est là tout l’intérêt d’un point absentéisme. Surtout quand les alertes, alarmes, signaux rouge vif se multiplient dans une antenne. « Nous faisons des entretiens de retour après une longue absence, nous sommes particulièrement vigilants quand un même salarié a des arrêts maladie fréquents. » Et ?

Et rien.

Alerte rédaction : point d’étape

L’enquête des psychologues du travail (Acca) se poursuit à la rédaction de Strasbourg. Une quarantaine de journalistes ont pris rendez-vous.

Les entretiens sont planifiés jusqu’au 23 décembre. Les psychologues en feront ensuite une synthèse et la présenteront à l’équipe de veille locale si elle est finalisée.

Prochaine réunion le 24 janvier.

Point emploi

Malgré plusieurs publications, aucun candidat ne correspond au profil du poste de journaliste rédacteur dialectophone pour Rund Um.

Du nouveau par contre à Mulhouse. Vincent Roy, JRI à Strasbourg, fera à partir de février 2023 partie des effectifs mulhousiens. En échange, c’est Michaël Martin qui prendra son poste à Strasbourg.

Loïc Schaeffer, lui, occupera en janvier officiellement le poste laissé vacant par Caroline Kellner à la rédaction de Strasbourg. Un poste de rédacteur germanophone sera donc mis en consultation à Mulhouse prochainement.

Par ailleurs, nous attirons l’attention de la direction sur le cas du sous-titrage Rund Um. La synthétiseuse compte bien prendre sa retraite l’année prochaine mais, à ce jour, aucune solution pour la remplacer n’a été sérieusement proposée.

Suppression du registre accidents bénins en 2023

Suite à la parution du décret n° 2021-526 du 29 avril 2021, plusieurs changements sont à prendre en compte dans la gestion du registre par l’employeur.

Parmi eux : la tenue du registre des accidents de travail bénins par l’employeur doit désormais répondre aux conditions suivantes

  • Présence permanente d’un médecin, ou d’un pharmacien, ou d’un infirmier diplômé d’Etat, ou d’une personne chargée d’une mission d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise détentrice d’un diplôme national de secouriste complété par le diplôme de sauveteur secouriste du travail délivré par l’Institut national de recherche et de sécurité ou les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail.
  • Existence d’un poste de secours d’urgence.
  • Respect par l’employeur des obligations mises à sa charge par l’article L. 2311-2 du code du travail (concernant la constitution du comité social et économique).

Autant vous dire qu’à France 3 Alsace, nous n’avons pas tout ça. Résultat : le registre des accidents bénins disparait purement et simplement l’année prochaine.

Désormais pour signaler un accident du travail (qui n’entraîne pas forcément un arrêt de travail) vous devez avertir directement votre manager, l’animateur prévention sécurité et les RH. Ces derniers feront la déclaration à la CPAM.


Bon à savoir : Selon le Code de la Sécurité sociale il « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ».

Plan de délestage électrique

France 3 Alsace ne devrait pas être touchée par d’éventuelles coupures d’électricité programmées cet hiver. Ce qu’on appelle le « délestage électrique » ne devrait donc pas perturber le cas échéant notre antenne.

Le chef de Centre nous explique que France 3, par un hasard heureux, est situé sur « une ligne prioritaire ». Bon on verra bien si on y voit rien.