Malakoff : vote pour la dénomination du site

AtriÔM, StudiÔM, Errare humanum est

Pas besoin de vous faire un dessin : le vote pour la dénomination du site de Malakoff n’enthousiasme pas les foules.

Il fallait s’y attendre, le procédé et les multiples rappels des troupes en disent long sur le procédé employé….

Les salariés sont « invités » à choisir entre deux appellations, et rien d’autre.

Impossible de faire des propositions ; impossible de ne pas se prononcer : les salariés sont sommés d’avoir un avis, sur deux noms seulement. Le monde est binaire, à Malakoff. Tyrannique même.

A notre droite, nous avons donc « AtriÔM »

Et à notre gauche, c’est « StudiÔM » qui concoure.

AtriÔM ? Sérieux ? La faute d’orthographe côtoie ici la faute… de goût.

StudiÔM ? Merci Marie-Jo… 

Malakoff avance donc à marche forcée vers… On ne sait pas.

Malakoff dont la Direction veut faire oublier le nom pour mieux faire passer le déménagement et la future dilution…

Combien a coûté, ce « branding », ce jus de cerveau inutile de communicants déconnectés de notre réalité pour cette création d’un nouveau nom pour notre établissement ? La question n’est pas innocente : cet argent investit aurait été mieux utilisé sous la forme d’un abondement de l’enveloppe consacrée aux mesures individuelles pour les salariés.

AtriÔm, on se bat pour la survie de l’orthographe, quelle faute… de goût.

StudiÔm : On comprend bien l’allusion au studio, mais on s’interroge : un studio c’est une garantie d’activité ou un mouroir annoncé ? Non, un studio, c’est simplement un lieu à disposition d’un utilisateur. Un lieu qu’on loue pour une prestation, à la disposition des programmes du siège, par exemple ?

La CFDT ne veut pas voir notre site devenir une sorte de « Fabrique » bis. Une entité « au service de », avec des salariés isolés et bousculés au rythme des sollicitations.

Certes, « Malakoff », le nom n’est pas écrit « dessus ». Mais au moins, jusque-là, on sait ce qu’on y fait : des journaux, des émissions, des programmes au service des Outre-Mer.

Alors que se profile le déménagement dans le cadre du projet CAMPUS, nul besoin de savoir comment on s’appelle quand on sait qui l’on est.

Les salariés de Malakoff sont sollicités pour répondre à un questionnaire sur l’ambiance qu’ils privilégient pour leur espace de travail – plantes vertes ? Lumière tamisée ? -, mais attendent toujours des infos sur leur localisation dans les bâtiments de FTV. Ce « méta zoning » se fait sans eux, mais rassurez-vous bonnes gens, ils auront le droit de discuter, en atelier, de la couleur du papier peint.

Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.


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