La réunion RP a débuté par le désormais traditionnel point antenne.
La direction a salué l’expérience positive des JT en extérieur. Si des couacs importants sont relevés (surcharge de travail à différents niveaux pour la tempête Alex), les expériences des 27 septembre et 8 octobre ont créé une bonne dynamique pour une grande partie des équipes.
Autre sujet, qui a cette fois clairement opposé les RP à la direction : le fait que la disparition de Bernard Tapie ait occasionné un prime time, tandis que les un an de la tempête Alex, non. La CFDT a demandé que la Côte d’Azur soit représentée à égalité avec Provence-Alpes, dans les spéciales mais aussi les retransmissions culturelles et sportives. La direction a assuré que c’était et ce serait le cas.
Le sujet des chroniques sur écran tactile s’est invité dans la discussion. Et là, les RP ont exprimé leur rejet de l’utilisation de cette forme d’expression au détriment des tournages en équipes. L’exercice en lui-même ne fait pas l’unanimité. Qu’ils lui trouvent une légitimité ou pas dans un jt, les RP s’accordent pour dire que ces chroniques sont inadaptées pour relater des sujets de terrain. Les élus refusent que la chronique soit le traitement du pauvre de l’actualité, parce qu’un seul journaliste coûte moins cher que deux, surtout s’il présente le jt et fournit une chronique dans la même journée. Bah voyons, comme si un présentateur n’avait pas besoin de temps de préparation pour présenter des journaux où les directs et les interviews sont systématiques.
Pour la direction, faire une chronique ne prend « pas beaucoup de temps ». « Faux » répondent les élus.
Ce point antenne s’est terminé sur une note plus légère, avec le Magazine de la musique qui devrait voir le jour avec un numéro zéro avant la fin de l’année, dans l’espace original que constitue le Loft désaffecté au deuxième étage.
Question mixage, une réflexion est en cours pour conserver une deuxième salle : celle qui a été installée au vu de la formation des OPS. Attention, ce n’est qu’une réflexion, car l’effet domino serait réel sur le montage et l’encadrement technique qui ont été déplacés. La CFDT a admis cette difficulté tout en encourageant la direction à trouver une solution satisfaisante pour tous. Avoir un deuxième mixage serait très profitable pour les EDR, magazines et autres émissions qui se mixent actuellement, au chausse-pied, au milieu de l’actu.
Les dérogations au plafond des cdd ont été abordées. Beaucoup de collègues atteignent actuellement leur plafond de 80 ou 120 jours. Une difficulté pour eux et pour l’organisation du travail. La direction a rappelé que les plafonds sont levés de fait pour les scriptes et documentalistes. La CFDT a demandé qu’ils le soient également pour d’autres tâches, comme l’édition. Possible. Mais au coup par coup et sur justification précise.
L’absence de chef d’édition pose de réelles difficultés comme l’a montré l’expérience malheureuse du week-end des 2-3 octobre, très éprouvant pour les équipes. Après discussion avec la direction et croisement d’informations, il s’avère que plusieurs facteurs d’importance variable se sont cumulés, en plus de l’absence de chef d’édition le dimanche. La direction en est consciente et a bien entendu les arguments des élus.
Du côté de la Locale de Nice, les travaux vont pouvoir débuter. Dès ce vendredi 15, une société en charge des plafonds se rendra sur place. C’est un début!
Question emploi, le poste vacant de scripte, suite à un départ en retraite, est en consultation. Toujours pas d’alternant à la documentation, faute de candidat.
Voilà les premiers échos de cette réunion RP dont vous trouverez comme d’habitude un compte rendu complet écrit à huit mains, dans quelques jours.
Concernant le comité salaire, négociation annuelle entre les organisations syndicales et la direction autour de la question des augmentations et fonctionnelles, la réunion s’est déroulée ce mardi 12 octobre après-midi.
Ce n’est plus une instance paritaire, ni même à proprement dit une négociation, mais une sorte de consultation.
Comme à l’accoutumée, un nuage de points anonymes, flottant sur un graphique, accompagnait des tableaux sibyllins ; en somme, les RP et les DS ont été dans un brouillard sur l’équité de traitement entre salariés.
Ils ont pu tout de même distinguer dans la pénombre la triste réalité : il y a parfois des écarts très importants entre salariés, à ancienneté égale. Sur le graphique, un point anonyme surplombant largement un autre point anonyme, de plusieurs milliers d’euros.
Il existe des tentatives de rattrapage, pour certains collaborateurs dont l’écart à la médiane est de -7 à -10%. La direction peut leur accorder une augmentation tous les deux ans, par exemple.
Cela se pratique de façon marginale et malheureusement cette année, tous ceux qui présentent des retards de ce genre ne seront pas augmentés. Mais il faut savoir que cela existe.
Généralement, la règle est d’augmenter les salariés tous les trois ans.
Conformément à l’avenant n°16 de l’accord rémunération de juin 2021, l’augmentation minimale est fixée à 2% du salaire de base avec un plancher à 620 € annuels.
Réponse en novembre sur les feuilles de paie.