Nicolas Marousez Représentants de Proximité Cfdt
Direction : Directeur Régional RRH Hauts-de-France, IRH de Picardie, le chef de centre) et l’APS.
Invités : le médecin du travail d’Amiens, (en présentiel), assistante sociale de Responsage, (en distanciel) et la psychologue du travail de JLO, en distanciel).
Cette réunion spéciale QVT s’est tenue de 9h30 à 17h45. Elle comportait un ordre du jour très chargé et a été un véritable marathon. Les points de fin de journée ont même dû être expédiés au détriment d’échanges entre les élus et la direction car la salle louée en centre-ville fermait à 17h30. De plus, nous avons rencontré une qualité des visios de mauvaise qualité dans l’audio. Le résultat est que le représentant de la CGT n’a pas pu s’exprimer comme il le souhaitait. Nous le regrettons profondément.
Point COVID (en présence du Dr Mme Piedecoq, médécin du travail référente pour la station d’Amiens)
On recense depuis la dernière réunion :
1 cas positif et 1 cas contact. Ces 2 cas n’ont rien avoir l’un avec l’autre. Il s’agit de 2 CDD. La personne positive est actuellement hospitalisée : nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Le RRH nous reprécise les mesures que prend la direction face à ces situations : mise en place de masque FFP2 pour les cas contacts, prise de contact par téléphone avec la personne positive pour recenser les éventuels cas contacts à risques (personnes ayant mangé, fumé sans respect des gestes barrières avec la personne positive).
Nous nous étonnons du manque d’information donné aux collaborateurs suite au cas positif recensé le lundi 8 mars (sachant que ce salarié travaillait les 6 et 7 mars). La direction reconnaît un loupé ! Un mail général aurait dû prévenir l’ensemble des salariés.
Nous mettons en avant les risques qui peuvent être pris au niveau du coin fumeur sur la terrasse. Le DR décide de faire afficher le respect des distances de sécurité entre les fumeurs quand ils n’ont pas de masques.
Le masque, tout comme l’ensemble des gestes barrières, sont bien évidemment toujours et encore obligatoires dans la station et les voitures.
–Vaccination
Le médecin du travail nous confirme la possibilité de se faire vacciner par l’intermédiaire de la médecine du travail. Le salarié volontaire doit lui-même contacter l’ASMIS. Il doit être dans la tranche d’âge 50-64 ans et présenter des facteurs de comorbidités référencées. Le cas échéant, la personne sera mise sur liste d’attente afin d’obtenir un rendez-vous sachant que les médecins du travail n’ont pour le moment pas de doses de vaccin. Ils devraient être pourvus fin mars mais ne disposeraient que d’un seul flacon de 10 doses d’AstraZeneca.
Nous avons appris la suspension de ce vaccin après la réunion. Il nous semble donc plus que compliqué de se faire vacciner par ce biais là pour le moment.
La médecin nous confirme que cette information concernant la vaccination doit être donnée par la direction. Un mail a été envoyé à l’ensemble du personnel le 3 mars dernier.
–Bureau des chefs d’édition
Nous avons évoqué l’emplacement du point d’ingest dans le local des chefs d’édition. Ce lieu est exigu et ne convient pas si 2 ou 3 personnes doivent s’y croiser.
Il est donc acté par le Directeur Régional que l’IMG trouve un autre emplacement pour le point d’ingest.
P. Duc a déjà réfléchi à cela. L’endroit évoqué doit être débarrassé mais cela devrait pouvoir se faire rapidement.
En revanche, il n’y aura pas de porte à ce local de travail. La rédactrice en chef fait dire par le RRH qu’elle ne veut pas isoler les chefs d’édition du couloir montage.
Si des personnes occupant cette fonction veulent un bureau indépendant du lieu de travail des chefs d’édition, il faut se rapprocher de la rédactrice en chef. Deux bureaux non attribués sont encore disponibles en salle de rédaction. Un bilan exhaustif a été fait par P. Duc et confié à B.Montoir.
Point QVT
-Rapport des médecins du travail de l’Oise et de l’Aisne pour l’année 2020
Il n’y a pas de rapport pour ces médecins car les effectifs dont ils ont la charge ne sont pas assez importants (2 salariés pour chaque département). Cependant, ils nous ont communiqué qu’ils n’avaient pas eu de visite en 2020.
-Rapport du médecin du travail de la Somme pour l’année 2020 (fait en présentiel)
Le rapport du médecin nous montre qu’elle a eu moins de visite que l’année dernière, suite à la pandémie. Elle n’a pas pu faire d’audiogrammes car les conditions sanitaires ne le permettaient pas. Elle attire cependant l’attention de l’instance sur le fait suivant :
« Le risque professionnel prépondérant observé concerne les relations inter individuelles, entre collègues ou avec la hiérarchie, qui peuvent être dégradées au sein de la rédaction. »
Nous l’informons que depuis plusieurs années, les élus remontent des RPS à la direction par le bais des fiches événements. Elle trouve l’initiative constructive et nous encourage à continuer.
Un article de loi du journal officiel du 22 janvier dernier prolonge les visites périodiques suite à la pandémie. Le médecin nous déclare qu’en effet suite à la pandémie, elle ne peut honorer toutes les visites périodiques. Elle met une priorité sur les visites de reprise et des visites à caractère urgent. Elle essaye de rattraper son retard.
-Point Responsage (assistance sociale)
Responsage nous présente un bilan de l’utilisation de la plateforme en HDF entre janvier 2020 et février 2021. Responsage a accompagné 18 personnes, paritairement hommes et femmes (8 à Amiens et 10 à Lille). Les thématiques abordées sont par ordre décroissant la famille, les retraites, le logement, la maladie, l’emploi et le handicap. Elles concernent majoritairement les salariés au-delà de 60 ans.
Le secrétaire adjoint lui fait remarquer qu’en terme de communication depuis avril 2020, il n’y a eu aucune visite sur site, et que le numéro de téléphone n’est pas affiché dans les locaux.
L’assistante sociale déplore n’être jamais venu à Amiens et explique cette absence par l’année Covid.
La disparition des visites en présentiel voulue par FTV avec ce nouvel appel d’offres coïncide avec une baisse du nombre de personnes suivie par les assistantes sociales. La crainte exprimée par les élus RP en juin 2020 s’est réalisée.
L’assistante sociale de Responsage depuis 4 ans, dit qu’elle fera remonter cette information, nous enverra des affiches pour les numéros et souhaite venir à la rencontre de la station afin d’améliorer cette relation.
Pour comparaison, en 2018, l’assistante sociale précédente nous avait fait un rapport très détaillé. Ses missions avaient concerné 110 personnes en Hauts-de-France.
-Bilan des accidents 2020 déclarés en accident du travail/trajet
Nous enregistrons en 2020 : 1 accident de trajet et 4 accidents de travail.
Nous attirons l’attention sur 2 points :
- nous avons 2 chutes en 2020 dont 1 sur le parking gelé de France 3.
Ce dernier accident n’est pas le premier du genre car nous avons connu en 2018 le même accident tout comme en 2021. Nous espérons que le dispositif mis en place par la direction et notamment le service technique portera ces fruits.
- un salarié, à deux reprises, a été victime d’un accident du travail en manipulant la caméra et/ou son pied. Ce dernier va faire un stage de gestes et postures prochainement.
-Bilan 2020 du registre des accidents dits « bénins »
En 2020, le registre des accidents bénins n’existait plus. Mais il s’est avéré que 2 salariés ont déclaré un accident dans ce registre. L’un de ces accidents a été transféré dans les accidents du travail. L’autre est resté sans suite. Pour ce dernier, selon le RRH, c’est un loupé !
Nous informons l’instance que depuis le 22 décembre dernier, nous n’avons plus besoin de l’agrément de la Carsat pour tenir de nouveau un registre des accidents bénins (mais il faut des conditions particulières). D’ores et déjà, depuis le 1er janvier, des antennes de France 3 ont redéployé le registre des accidents bénins (Alsace, Pays de la Loire).
Le RRH nous informe que l’APS/IMG est d’accord pour remettre ce registre en place officiellement.
Nous constatons que sur 7 accidents du travail ou accidents bénins en 2020, 5 concernent des journalistes (manipulation de matériel et glissades).
-Bilan absentéisme de l’année 2020
L’absentéisme de l’année 2020 se situe à 7.65% en Picardie (8.99% en 2019). En Hauts-de France, il est de 8.98%.
Ce taux est plus important chez les journalistes (11.02%) que les techniciens (5.14%) avec plus de femmes (9.39%) que d’hommes (6.80%). A noter que l’encadrement rédactionnel n’est pas épargné avec un taux d’absentéisme de 8,73 %. Par ailleurs, l’absentéisme touche 30,50 % des moins de 30 ans parmi les salariés. Nous relevons moins de personnes absentes mais avec plus de jours pris.
Même si le chiffre est en baisse, les chiffres ne sont pas bons.
L’absentéisme dans les métiers du journalisme est très présent.
Pour le secrétaire adjoint, les absences liées au Covid ne prennent approximativement que 20% de l’absentéisme général. Les mois de septembre à décembre ont fait remonter la moyenne. Les conséquences de la restitution de l’enquête LDH nous paraissent évidentes. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que durant l’année 2020, une absence de longue durée « s’est résolue » par un départ en retraite, ce qui se traduit normalement par une baisse d’un point de la moyenne.
Suite aux conclusions du médecin du travail, de la psychologue du travail et des chiffres de l’absentéisme, le secrétaire adjoint demande s’il ne serait pas pertinent de mettre en place une cellule de veille locale. La direction est sensible à cette demande mais préfère pour l’instant ne pas activer cette cellule.
Le DR évoque les problèmes du service web et des actions mises en place notamment avec l’arrivée de Daniel Ielli pour une mission sur le numérique.
-Bilan SSCT 2019
Nous avons reçu enfin le bilan SSCT 2019. Celui-ci est important à nos yeux car ce document est le sommaire de toutes les actions que l’instance a pu faire au cours de l’année 2019. Ce document officiel sera envoyé par la suite au CSE.
-Communication des acteurs de la santé au travail
Comme proposé en instance par l’IMG, un mail vous a été envoyé le 9 mars dernier listant les acteurs de prévention de la santé. A cette liste, il faut y associer notre « primo- écoutante« .
-Questionnaire Santé Gollac (RPS)
Nous faisons part à la direction de notre intention de relancer le questionnaire santé Gollac en terme de prévention de niveau 1. Le RRH ne sait pas quoi faire de ce questionnaire en l’état et se dit incompétent pour l’analyser.
Pour la RH, ce type de questionnaire est fait par JLO à partir du moment où un événement le déclenche et c’est JLO qui mène une enquête de bout en bout.
Les élus RP font remarquer que les RPS peuvent être un facteur déclenchant. D’autre part, l’étude sur l’absentéisme (cabinet Wavestone utilisant l’intelligence artificielle) lancée par la direction en octobre 2019 n’a jamais abouti. Nous faisons remarquer au RRH qu’une étude après un facteur déclenchant correspond à de la prévention de niveau 3, c’est-à-dire « après-accident ». Compte tenu de ce qui s’est passé dans les HDF, des résultats des différents cabinets mandatés par la direction, il nous paraît judicieux pour le responsable santé de ne pas négliger la piste de la proximité.
Ces informations seront donc au moins transmises au CSE.
-Bilan psy 2020 de JLO
51 personnes ont été entendues par la plateforme et la référente. La référente des HDF a effectué 94 entretiens et la plateforme téléphonique 30. Le mois de mars (résultat enquête Harcèlement sur les monteurs à Lille) et le mois de septembre (résultat enquête Harcèlement sur le Numérique) ont été surchargés.
La répartition est de 45% de femmes et 55 % d’hommes. 45% au-dessus de 50 ans.
Les thématiques abordées concernent majoritairement les relations de travail. L’interprétation d’Aurélie Laval est que les investigations viennent cristalliser des tensions sous-jacentes, le contexte sanitaire accentuant le mal-être.
Pour la partie télétravail c’est assez équilibré : pas plus de femmes que d’hommes.
Les RP demandent si, il existe un processus en cas de harcèlement (la thématique ayant été abordée 3 fois) : Aurélie Laval ne communique que si la personne la sollicite.
Chacun interprétera, aux vues de l’année exceptionnelle, voir historique écoulée, l’éloquence et l’exhaustivité de ce bilan fourni par JLO.
-Compte-rendu de l’inspection de site sur l’opération extérieure du 26 février
Le secrétaire adjoint fait part de ses conclusions sur l’opération extérieure :
3 éléments importants restent à améliorer :
– le fait que les équipes aient besoin de se déplacer dans différents lieux de la station pour réunir le matériel nous semble non productif et génère sans doute un stress chez le personnel qui n’a pas lieu d’être.
– si on respecte scrupuleusement la feuille de service, le temps de préparation en amont ne peut se faire sur une ½ journée. Les techniciens ont anticipé le besoin par une préparation les jours précédents sur une activité basse comme le week-end. Nous pensons que dans l’organisation, il serait préférable d’officialiser cette préparation le week-end.
– pour des raisons de sécurité, bien penser à laisser un chemin d’accès dans la régie.
Le chef de centre prend acte de ces remarques et nous expose des solutions :
– 2 algecos vont être achetés afin de pouvoir regrouper l’ensemble du matériel extérieur.
– une anticipation, le week-end précédent l’opération, par la préparation du matériel sera officialisé dans le planning.
– la direction technique sera plus attentive aux locaux d’installation de la fly, la prochaine fois.
Nous demandons également à la direction de prendre en compte les horaires de fin de tournage et d’y adapter les repas. Une fin de tournage à 22h sans même un sandwich le soir n’est pas envisageable. De plus, des CDD repartaient pour plusieurs heures de route après la fin de tournage…
Point Technique (présence du chef de centre)
-UTS
Une salve de 2 sessions de formation de 2 jours a eu lieu mi-décembre. 10 salariés ont été formés (9 JRI et 1 OPV)
Le kit UTS est prêt et a été utilisé pour faire un direct extérieur sur ECM. Un problème de son s’est produit lors de cette émission mais le chef de centre nous indique que ce souci est réglé.
-Alpha 7
Les formations ont été décalées au mois d’avril. Des accessoires ont été commandés. Le problème de son au montage a été résolu. Cédric Berger s’occupe du workflow.
Problème d’évaporation au montage
Le chef de centre aborde la question des problèmes techniques du montage depuis 1 an, appelé « évaporation » : le logiciel s’interrompt brusquement et le montage en cours est perdu s’il n’a pas été sauvegardé. Ce phénomène apparaît dans tout le réseau et on n’en connaît pas la cause. Malgré la sauvegarde automatique de 10 mn ou des crtl-S récurrents, le monteur ne peut rien et perd 10 minutes de travail. A 10 minutes de l’antenne, cela génère du stress. Des statistiques sur ces pannes ont été réalisées pour essayer d’identifier le problème. Pour l’instant sans résultat. L’écran bleu qui provoque la même interruption était dû à un problème de pile à changer, ce qui a est en cours de résolution.
La piste d’un problème réseau est étudiée et Avid a accepté de travailler avec FTV pour savoir si le problème ne vient pas du logiciel.
Point RH
-Copil et Orseu
Le RRH nous dit qu’il n’y a rien de nouveau concernant le Copil. Le rapport Orseu sera restitué au CSE le 17 mars et a déjà été restitué en CSSCT (le directeur régional y a assisté). Il y aura une restitution en local dont les modalités doivent être définies en CSE.
-Télétravail : exonération fiscale
Une exonération fiscale est prévue par la loi. Les allocations versées par l’employeur au titre du télétravail à domicile en 2020 seront exonérées d’impôt sur le revenu, dans la limite de 550 €. Cette exonération s’applique aux différentes formes d’allocations versées par l’employeur couvrant des frais de télétravail à domicile (indemnités, remboursements forfaitaires, remboursements de frais réels). Concernant les allocations forfaitaires, elles seront exonérées dans la limite de 2,5 € par jour de télétravail, soit une exonération de 50 € pour un mois comprenant 20 jours de télétravail, dans la limite annuelle de 550 €.
Le RRH évoque le projet d’accord sur le télétravail soumis à la signature des organisations syndicales avant le 18 mars à FTV. Il concerne le télétravail permanent hors Covid avec 1 à 2 jours par semaine maximum.
Une indemnisation à hauteur de 10€ bruts par mois pour un jour de télétravail hebdomadaire ou de 20€/ mois pour 2 jours de télétravail hebdomadaire est prévue. Ceci s’applique uniquement aux personnes qui ont signé un avenant sur le télétravail. Le télétravail en période de Covid par la vonlonté de l’employeur ne peut rentrer dans cette règle. Si cet accord est signé, la prime annuelle maximum serait donc de 240€/an à FTV. Il n’y aurait pas de différence entre brut et net car exonérée de charges sociales car inférieure aux 550€ prévus par la loi.
-Communication manager/salarié en télétravail
Il est demandé au manager de garder le contact téléphonique au moins une fois par semaine avec le salarié en télétravail.
-Cartes de presse 2021
Le DR a l’air de se saisir du problème. Le secrétaire avait relancé le service RH depuis la dernière réunion car les cartes 2020 ne sont valides que jusqu’au 31 mars 2021 et on ne voit toujours pas les nouvelles cartes arriver. La RH nous livre une autre version du problème par rapport à ce qui nous avait été annoncé en février : les HDF et l’ex-pôle nord-est ne sont pas les seules régions impactées. Tout le réseau sauf Paris et le siège est concerné. Il s’agit à la base d’une facture non réglée par FTV à la CCIJP. C’est en cours de résolution. On est priés d’y croire. Le secrétaire insiste sur le fait que certains reportages nécessitent la carte de presse et qu’il est urgent de l’obtenir avant la fin du mois.
-Suivi du Compte Personnel de Formation
Les informations ayant été données par la direction lors de la dernière réunion sont contestées formellement (nombre d’heures travaillées, lieu des missions). Le secrétaire a demandé des vérifications qui sont restées sans réponse depuis un mois de la part de la RH et de la Responsable Formation. Le RRH dit n’avoir aucun retour du service paie et nous demande de nous adresser directement au niveau national !
-Emploi et RCC
3 postes ont été publiés : un poste de rédacteur (ex rédactrice web), un poste de JRI et un poste de chef de fabrication. Les campagnes de recrutement sont terminées.
2 postes d’OPS sont vacants : un départ en retraite et un dans le cadre de la RCC. Une réflexion est menée pour savoir si ces postes seront republiés.
Aucun autre départ en RCC n’a été identifié pour 2021.
Nous apprenons lors de la réunion par la bouche de la direction qu’une rédactrice du web, qui effectuait sa visite de reprise à l’ASMIS, a été déclarée inapte à tout poste à FTV. Nous n’en savons pas plus pour le moment si ce n’est qu’une procédure de licenciement est en cours à Lille pour une éditrice web qui est dans le même cas.
-Vivier cadre technique et rédactionnel
2 dossiers sont en cours pour le vivier technique. Ils sont sur le bureau des RH à Paris. Le RRH se dit optimiste pour que ces dossiers soient finalisés rapidement (quelques semaines tout au plus !) : affaire à suivre.
Le RRH rappelle qu’il y a une nouvelle procédure pour rentrer dans le vivier des cadres techniques et rédactionnels.
Point régionalisation (en présence du chef de centre)
-UCC infographie
Le chef de centre nous explique que 3 personnes sont en « avance de phase » concernant les UCC infographie : un vidéo, un OPS et un monteur. Ils n’ont pas encore reçu leur formation mais au vu de leurs compétences personnelles, ils peuvent effectuer des infographies validées par l’éditorial. C’est ce qui s’est passé notamment la semaine de lancement du 18h30 avec la diffusion d’infographies. Il y avait un véritable besoin pour aider l’infographiste permanent afin d’assurer l’existence de la chronique sur fond vert dévolue à Amiens dans le programme du 18h30.
Ceci a été vu par la responsable de la formation de l’ex-pôle nord-est.
Les dates de formations de ces 3 techniciens ainsi que des 5 autres sont en cours de validation et devraient être réparties au mois d’avril.
Concernant la rémunération de ces UCC, le chef de centre nous explique qu’elle peut être payée à l’acte (un acte étant considéré comme une journée où un de ces techniciens doit faire des infographies, qu’il en fasse une ou plusieurs) ou au forfait à partir de 10 actes (donc 10 jours) par mois.
D’après nos informations, un nouvel accord sur les UCC est en discussion actuellement entre les partenaires sociaux. Cet accord évoque un seuil de 8 actes afin d’être forfaitisé.
La prime UCC de base représente 15 euros bruts et le forfait se porte à 210 euros bruts.
-Responsabilité éditoriale du 18h30
Le DR nous a précisé les choses : la chronique enregistrée à Amiens est sous la responsabilité éditoriale amiénoise. En revanche, l’émission proposée à 18h40 est bien sous la responsabilité éditoriale de Lille.
Pour le choix des thèmes, une réflexion est menée conjointement entre Lille et Amiens mais c’est bien Lille qui a la décision finale entre ses mains.
-Matinale France Bleu
Après nous avoir parlé de mars en fin d’année dernière puis d’octobre lors de la réunion IRP de février mais avoir indiqué le mois de mars dans son relevé de conclusion , la direction nous indique que l’émission est bien prévue pour octobre. La date finale serait dans les mains de France Bleu.
Point organisation
-Référent MonKiosque
Suite aux nombreux problèmes et bugs enregistrés avec l’apparition de la nouvelle version de MonKiosque, les salariés auraient souhaités être aidés, formés, mis au courant !
Mais non, il n’y a pas de référent, donc la résolution des problèmes est laissée aux bons soins (et surtout à la bonne volonté) des assistantes ou de l’organisateur et des salariés eux-mêmes : parfait !
-Concur et remboursement des frais de repas
De nombreux collaborateurs CDD nous ont alertés sur l’excès de zèle du service comptabilité en charge de vérifier les frais de repas.
Aux dires du RRH, des abus auraient été signalés (il nous cite des tickets de caisse où ne figurent que de l’alcool), ce qui engendre un changement au niveau du réglementaire frais de mission. Celui-ci met en évidence qu’un repas devrait, pour être remboursé, comporter entrée, plat, dessert et boisson.
Nous nous étonnons, pour le moins, de ces modifications sans aucun rapport avec le terrain et totalement hors-sol prises par des personnes dans des bureaux qui n’ont jamais eu à les quitter. Nous ne pensons pas que FTV ait vocation à se substituer à un nutritionniste et faire la morale (et à fortiori ne pas rembourser) à une personne qui désirerait ne manger que du formage pour son repas ? (Va-t-on aller jusqu’à ne pas rembourser une fondue savoyarde quand les restaurants seront réouverts ?).
On nous parle également d’une application de réservation hôtelière obligeant tous les salariés à réserver par ce biais des logements négociés par FTV par un marché bénéficiant à Accor. Mais dans cette période sanitaire compliquée, pourquoi refuser aux personnels de louer un logement chez un particulier lui permettant de faire la cuisine au moment où tous les restaurants sont fermés ? Quid des distances à parcourir entre un hôtel aux prix négociés à l’autre bout de la ville et un logement proche d’une station ? Tous les taxis seront dorénavant pris en charge ?
FTV veut dorénavant gérer la vie de tous ses salariés nuit et jour grâce à un smartphone qu’elle fournirait à tous : mais où est le droit à la déconnexion mis en avant par la DSQVT ?
En un mot comme en cent, FTV peut-elle laisser vivre ses salariés et plus particulièrement ses CDD en région sans arrêter de les pointer du doigt, de les pressuriser et de les fliquer constamment ?
Point Instance
Le secrétaire s’étonne que dans le compte-rendu de la direction, des propos de la rédactrice en chef aient été rapportés comme si elle avait participé à la réunion et comme s’ils avaient pu faire l’objet d’un échange. Or ces propos ont été rajoutés à posteriori, après la réunion. Le secrétaire demande à ce que les réponses apportées par la direction hors réunion soient indiquées comme telles.
Pareillement, le compte-rendu de la direction indiquait que l’IMG/APS était présent en visio-conférence lors de la dernière réunion. Les élus n’en avaient pas été informés ! L’IMG/APS nous a précisé qu’il avait quitté la réunion assez vite du fait de la mauvaise connexion. Le secrétaire insiste pour que les gens présents en audio ou visio-conférence se présentent ou soient présentés par l’encadrement, en réunion d’instance ou même en conférence de rédaction.
Nous avons aussi alerté la direction sur le sérieux de ses propres comptes-rendus (ou relevé de conclusion), les seuls faisant foi légalement. Nous avons relevé un certain nombre d’erreurs, de coquilles ou de réponses n’ayant rien à voir avec la question (exemple : une réponse sur la Matinale pour une question portant sur le sport en région suite aux annonces de FTV).
Point Rédaction
-Part variable : peut-elle porter sur des thèmes éditoriaux (comme par exemple le nombre de sujets grande région) ?
Le RRH nous informe qu’une note de service fixe les objectifs de la part variable des cadres. Il y a cette année 3 objectifs nationaux transverses : diversité, alternance et prévention du harcèlement moral et sexuel. Les 3 autres objectifs individuels sont laissés à l’appréciation du N + 1. Ils peuvent être en lien avec l’activité au quotidien de ce cadre (management, missions opérationnelles, climat et environnement de travail).
Le DR répond plus précisément à notre question initiale : le nombre de sujets grande région ne peut être un objectif de part variable mais oui, l’éditorial peut rentrer dans le champ de la part variable. Si l’objectif est de faire évoluer le JT, alors le nombre de sujets grande région peut être un élément d’appréciation d’évaluation de l’objectif fixé.
-Jurys d’aptitude pour CC1 et CC2
Les candidats CDD et CDI ont jusqu’au 20 mai pour déposer leurs sujets sur une plateforme (Easyrecrue) car les jurys se feront uniquement en distanciel. Les entretiens se tiendront sur Teams la semaine du 14 juin.
-Périmètre JRI et OPV
Les élus font remarquer qu’avec la mutualisation d’ECM, les OPV d’Amiens produisent 2 fois moins d’émissions et que la partie Nord-Pas-de-Calais est assurée par un JRI lillois. Pourquoi les OPV ne pourraient-ils pas aller sur l’info comme ils ont moins de travail ? Le DR dit que rien n’interdit à un JRI de tourner sur la Matinale. Si des accords sont signés dans le cadre des UCC, les pratiques évolueront. Le DR fait allusion à des réflexions sur de nouveaux tournages (programmes courts) qui pourront permettre aux OPV de sortir plus qu’actuellement. Mais pour l’instant pas plus de précisions.
Le secrétaire rappelle que pour l’instant, il faut s’en tenir aux accords existants.
Prochaine réunion le jeudi 15 avril.