Réseau France 3 : l’heure des comptes

2 jours de grève et 0 satisfaction. L’équation est simple.

Les 18 et 25 janvier ont compté pour du beurre côté direction.

Pas de report du 18h30 alors que partout dans le réseau, la colère monte et gronde. Ce nouveau créneau, fabriqué à moyens constants, mis à l’antenne en toute hâte est un accident industriel.

Nous pouvons le dire désormais : cela se voit.

Sur nos antennes : du blabla, des images pompées sur le web, des micros-trottoirs interminables, des interviews par Skype, des talk-shows insipides, des plateaux JT tournés en biais, mais quelle créativité ! Des plateaux vides, tristes.

Vides tout comme les contenus proposés. Très peu d’intérêt journalistique, très peu d’intérêt tout court si ce n’est celui de combler au détriment de notre cœur de métier : les JT et l’information, tant qu’il en reste.

Mais non, la direction est non seulement sourde, elle est aveugle…A moins que le réseau France 3 ne soit destiné à cela : des sous-produits légers, si légers, qu’une fois la télé éteinte, il ne reste rien.  La présentation du projet de régionalisation va dans ce sens, le sens du ridicule.

Il n’est pas trop tard pour mieux faire.

D’autant qu’un troisième confinement nous pend au nez.

D’autant que la Corse a obtenu ce report pour la rentrée de septembre.

D’autant que la direction du réseau, s’apercevant que les salariés de FTV avaient des congés en février comme beaucoup de Français, a rétropédalé :

  • La zone B aura la possibilité de ne pas diffuser pendant toute la durée des vacances,
  • Les zones A et C, elles, pourront suspendre la diffusion du 18h30 durant leur deuxième semaine de congés.

A la carte, comme quoi hein, c’est possible.

Voilà où nous en sommes. La direction se satisfait désormais d’émissions médiocres pourvu qu’elles soient à moyens constants et déboulonne celles qui en nécessitent un minimum. Trop chères, pas assez rentables.

Victime d’une « équation économique » défavorable, « Ensemble c’est mieux » pourrait disparaitre en septembre. Les jours de cette émission sont comptés.

Nos craintes, elles, ne comptent pas.


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