QUIZZ : Quel abstentionniste êtes-vous ?

L’abstention, c’est le luxe de celui qui a le droit de vote. Et vu l’actualité de notre entreprise, ce luxe peut coûter cher.

Il est facile pour la direction (que, soit dit en passant, personne n’élit) de dire que nous sommes déconnectés des salariés, si le taux de participation aux élections professionnelles est faible. Plus notre représentativité est basse, moins nous sommes non pas crédibles, mais audibles. Quoi ?

C’est vrai que parfois, nous parlons d’une seule voix. Sur la défense de l’audiovisuel public par exemple. Et c’est tant mieux non ?
Sinon des différences, il y en a. Pas mal. Plongez-vous dans les professions de foi, les tracts, les comptes-rendus d’instances (RP, CSE) ou tiens, écrivez-nous et on vous expliquera.

Comme nous ne sommes pas ici pour dézinguer les camarades, voilà notre ligne de conduite. À nous la CFDT FTV. Syndicat progressiste, mais pas masochiste. Nous préférons le dialogue et la négociation à l’opposition de principe. Jusqu’à un certain point bien sûr.
Quand la direction nous promène ou abuse de notre patience (GPPEP, UTS, séminaire journalistes), on sort les dents. Parfois, on mord.

Chez nous, du pragmatisme.
Pas de discours fumeux (pour ça y a la com interne), pas de promesses intenables (nous ne citerons personne), pas de populisme d’opportunité. Toujours des questionnements sur les projets de l’entreprise, sur les objectifs, sur les moyens dont nous disposons.
Des compromis peut-être, mais jamais de compromissions.

Ils font des promesses, saturent les boites mail de tracts, vous draguent au moment des élections pour vous oublier ensuite… C’est vrai, ça existe.

Pas la Cfdt. On est assez nuls en drague, faut dire. On ne promet rien, on communique quand c’est nécessaire (pour vous tenir au courant de la vie de l’entreprise, des accords négociés et / ou signés…), on négocie toujours en gardant un pied et un œil sur le terrain. Dans les antennes, les services, et même au-delà des mers.

Nous avons un maillage solide et nous sommes un syndicat démocratique. Chacun.e de nos représentant.es s’exprime et vote quand c’est nécessaire. Parfois, c’est même cacophonique, mais on y arrive toujours.

Donc oui parfois on se saoule nous-mêmes à la CFDT, mais le débat, c’est la vie. Et dans notre entreprise, ça manque.
On n’est jamais trop soulés par des idées.

Heu là, grosse erreur.

  • D’abord, les organisations syndicales négocient avec la direction des accords qui vous concernent en tant qu’individus ou en tant que collectifs de travail.
  • Les élus au CSE sont informés et consultés sur la marche générale de l’entreprise, notamment en matière d’organisation, de gestion et de conduite générale des affaires. Ils gèrent les Activités Sociales et Culturelles (ASC).
  • Le CSE doit promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l’entreprise. Les élus analysent les risques professionnels et proposent des actions de prévention.
  • Les représentants de proximité dans les sites (réseau F3) ou familles professionnelles (siège) font l’interface entre l’employeur, les salariés et le CSE. Ils sont essentiels.

Voter, c’est participer à la vie de l’entreprise. C’est faire entendre votre voix et nous mettre sur la bonne voie pour le faire.
Se taire, c’est abdiquer
.

C’est bien dommage. Là désolé, on ne peut rien pour vous. Il faut revoir les fondamentaux du régime démocratique.

Pour vous, en revanche, tout n’est pas perdu.

Vous avez bien eu vos codes confidentiels par courrier, mais, tête en l’air, vous les avez égarés ? Il suffit d’appeler la hotline du prestataire, et un nouveau code sera édité pendant la période de vote. Même chose si le facteur vous a oublié dans sa tournée.

Vous pouvez voter à tout moment, 24H/24 et / 7 jours / 7 pendant la période du scrutin, à partir de n’importe quel terminal, l’essentiel étant de disposer d’une connexion internet.