Pourquoi la CFDT ne participera pas à la restitution du plan d’action ce lundi 22 septembre ?
Deux ans. Deux ans de travail collectif, de constats partagés, de réunions interminables à décortiquer les dysfonctionnements, à proposer des solutions, à croire naïvement que nous pourrions faire bouger les lignes.
Au bout du chemin, un plan d’action séduisant, bien pensé, ambitieux même. Un plan qui donne envie d’y croire et qui pourrait (sur le papier) transformer les dysfonctionnements en solutions durables.
Seulement voilà : le papier ne suffit pas !
Ce plan, aussi prometteur soit-il, n’a pas été suivi d’une mise en œuvre à sa hauteur. Certaines actions n’ont jamais été lancées. D’autres ont été appliquées sans produire l’effet escompté. Résultat : les dysfonctionnements perdurent.
La rentrée en est l’illustration parfaite : désorganisation, absence de planification, manque d’anticipation, dilution des responsabilités… Et ce qui nous inquiète le plus, c’est que personne ne semble se demander pourquoi ça ne fonctionne pas. Comme si l’affichage suffisait.
Ce plan d’action ressemble à un bel emballage sans contenu : une vitrine qui laisse croire que tout ira mieux en y croyant très fort.
Nous refusons de cautionner un simulacre de dialogue social, où l’on fait semblant d’écouter pour mieux ignorer. Nous avons mieux à faire : continuer à défendre les collègues, à pointer les vrais problèmes, et à exiger des réponses.
Et d’ailleurs, à Strasbourg, les RP ont, eux aussi, jeté l’éponge devant le peu de volontarisme de la direction Grand Est pour lutter, prévenir les risques psycho sociaux. Là-bas, le plan d’action présenté était d’emblée dérisoire.
Eux ne veulent même plus être associés de près ou de loin au DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels).
Preuve qu’en Lorraine, nous ne sommes pas une exception. Nous ne sommes ni parano, ni râleurs indécrottables, juste lucides sur les méthodes de notre direction. Un constat partagé.
Votre déléguée syndicale CFDT en Lorraine :
Séverine Dangin