France TV 2030. Chroniques d’un effondrement programmé

Dans les archives de France Télévisions, il y a des territoires relégués au fond du tiroir : les Outre-mer.

Parmi eux, un confetti du Pacifique, à 16 000 kilomètres de Paris : Wallis et Futuna.
Un bijou de cultures et de coutumes.
Mais pour la direction Parisienne ?

Juste une ligne dans un tableau Excel. “Là-bas, ils se débrouillent toujours
Ce qui n’était qu’un oubli est devenu une méthode.

C’est là que tout a commencé. Là qu’on a testé le management par le vide.

– Un poste de monteur ? Supprimé.
– Des effectifs ? Élagués.
– Des moyens ? Toujours à la baisse.
– Des alertes ? Ignorées.

On pensait que ça casserait. Mais non. Les équipes ont tenu. Par loyauté. Par orgueil. Par passion. Erreur fatale.

Le virus s’est propagé. Modèle validé, il a voyagé. Silencieusement. Méthodiquement.
Avec de jolis mots : “Autonomie locale”, “Optimisation des moyens”, “Agilité en territoires”.
Mais partout, la même recette : Moins de tout. Plus de rien.
Toujours plus de PPT, de PDF. Faire plus avec moins. Quand ça tient, on continue.
Quand ça casse ? “Merci pour votre résilience.”

France Télévisions étouffe. Le siège pali. Les stations régionales ploient.
Et les Outre-mer ? Ils suffoquent en silence.
Ce n’est pas de la fiction.

Pas pour se plaindre. Pas pour quémander. Mais pour ALERTER.
“Ce que vous nous faites aujourd’hui, c’est ce que vous vous ferez à vous-mêmes demain.”
Une visite RH express, un sourire : “Dis-moi de quoi tu as besoin… je te dirai comment t’en passer.”
Des problèmes, Pas d’écoute. Pas de solution. Mais beaucoup de miles accumulés pour le voyage.

Ce qui se passe là-bas vous concerne ici. La CFDT refuse que La 1ère Wallis et Futuna, et les Outre-mer, soient le laboratoire d’un désengagement généralisé.
À force d’ignorer, on abîme. Et ce qui commence loin arrive toujours ici.
La casse commence à la périphérie et termine ici

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