Malgré les promesses faites au dernier CSEC et les discours rassurants de la direction, le constat est sans appel : ZENON reste un fiasco.
Rien ne bouge. Rien ne s’améliore. Pire : tout se dégrade.
Encore un week-end chaotique pour les équipes radio, avec un bilan accablant :
- Journal non livré à RFI,
- Éditions bricolées pour France Inter,
- Système complètement hors service à Malakoff,
- Montage bloqué, impossible de produire.
Et pourtant, les premiers signaux d’alerte ont été envoyés dès vendredi soir par la maintenance de Malakoff au support ZENON.
Résultat ? Silence radio.
Un support technique inexistant le week-end, alors que les antennes, elles, ne s’arrêtent jamais.
ZENON est censé faire rayonner l’Outre-mer 7 jours sur 7… mais on marche dans le brouillard.
Même les alertes précoces n’ont pas retenu le SAV.
Client ? Non. Otage ? Peut-être. Dindon ? Probablement.
On nous promet une stabilisation pour la mi-juin, juste avant le déménagement de Malakoff. Mais sur le terrain, les bugs s’enchaînent, les témoignages se multiplient, et la galère continue.
Nos partenaires, RFI et Radio France le voient bien : journaux non livrés, contenus amoindris… notre crédibilité vacille.
Nos collègues radio, eux, s’épuisent à bricoler des plans de secours dans l’urgence. Pendant ce temps, l’image des Outre-mer en prend un coup.
La direction martèle qu’on ne peut pas revenir en arrière ?
Alors, quoi ? On continue de foncer droit dans le mur ?
La CFDT exige immédiatement un plan B, concret, opérationnel, pour sécuriser les éditions radio.
ZENON n’est pas un projet maîtrisé. C’est une expérimentation hasardeuse, imposée au mépris de la qualité, du métier, et de la santé des équipes.
Madame Ernotte appréciera sans doute le retentissement de cet échec à quelques jours de son audition par l’ARCOM…