YÉÉÉ LES RP / FRANCE 3 ALSACE / OCTOBRE 2024 / CFDT

Un ordre du jour maigrelet pour ne pas dire rachitique. Plapla comme deux feuilles d’automne.

L’instance de septembre, elle bien chargée, a eu lieu il y a moins de deux semaines et forcément, les questions ne se bousculent pas au portillon. Profitez du répit.

Au menu de ce mois d’octobre : « le nouveau rattachement » des chargés d’édition numérique, le projet immobilier de nouveau immobilisé, la grille de septembre, au mois de novembre, avis négatif sur le Papripact 2025.

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Plutôt la naphtaline tant les projets inédits (éditorial et programme) sont rares.

Pour le reste, la grille des programmes détaillée, précisant le plan de charge et les « prestations externes » ne nous est toujours pas communiquée.

« Ce n’est pas que nous ne voulons pas, c’est que nous ne pouvons pas », ordre de la Direction du Réseau qui souhaite attendre le 15 octobre prochain et la tenue du CSE extraordinaire.

C’est la question que l’on peut se poser tant ce dernier ne se déplace plus que rarement. « Deux ou trois fois l’année dernière » nous explique le chef de Centre qui ne sait plus trop devant ces chiffres vertigineux.

Il devrait ressortir du garage en octobre pour Nancy Jazz Pulsation, en décembre pour la St Nicolas et en janvier 2025 pour le concert de Robin Leon. Pas brillant.

Toujours est-il qu’on nous rassure. « Non, il n’y a aucune directive de se passer du CCR et la MCO, le maintien de condition opérationnelle, est toujours assuré. » Jusqu’à la grosse panne « Oui, cela dépendra bien évidemment de l’investissement nécessaire à sa réparation ».

M. Guyon Sangnier, le grand Manitou, directeur Immobilier et moyens généraux de France Télévisions était invité à intervenir lors de notre instance pour faire le point sur notre projet immobilier.

Hélas, malgré sa promesse faite en CSE de septembre de venir nous revoir « avec grand plaisir », l’écran est vide. Tant pis, c’est la directrice régionale qui se colle à ce sujet épineux.

En gros, le « schéma directeur » transmis aux élus du CSE le mois dernier est déjà caduc. Pas de travaux sur notre site avant … longtemps.

Ce qui complique considérablement notre affaire déjà bien ardue. Cette demande est en cours d’instruction.

Quant au rapprochement France Bleu 2027-2030, que se passera-t-il si leur bail arrive à échéance et que nous ne sommes pas en mesure de les accueillir ? « Ce n’est pas notre problème » répond la directrice régionale.

En Alsace, au coordinateur numérique Grand-Est.

Un nouvel avenant, le n°27, précise les missions des CEN. Enfin, précise, il faut le dire vite. Cet avenant qui a été élaboré sans les organisations syndicales est si flou qu’il permet aux CEN d’à peu près… tout faire.

La direction s’abrite sous la définition « créer du contenu » de cette fiche de poste pour y fourrer tout ce qui l’arrange. Ainsi, dans chaque antenne, les directions régionales font faire des missions différentes aux CEN. « Au gré à gré » en fonction des appétences (ou des commandes).

Ici des articles vraiment très proches du journalisme (mais attention hein, sous la supervision d’un responsable éditorial qui n’a parfois pas lui-même la carte de presse), là des reportages de terrain sous forme de journal intime (Mon premier festival, halala c’était bien), des modules vidéo, du référencement, de la mise en valeur d’articles, de la data.

Attention, nous ne remettons absolument pas ici en cause la qualité du travail des CEN ni leur engagement, mais plutôt les demandes qui leur sont faites. Parfois en dépit de nos accords et des règles déontologiques.

Ainsi, l’accord UTS (Unité de tournage Smartphone) autorise à filmer avec un smartphone uniquement les JRI, les rédacteurs CC1 et 2 ou les OPV. La direction argue que le matériel utilisé n’est pas une UTS mais une UTM (Unité de tournage Mobile). Cherchez la différence.

Ainsi, les CEN ne sont pas non plus journalistes (si, en Bretagne uniquement) et ne sont pas soumis aux mêmes règles déontologiques, n’ont pas la même formation que ces derniers.

Bref, un mélange des genres et des métiers qui commencent sérieusement à nous agacer.

Selon l’accord acté en réunion du CSEC le 15 décembre 2022, les référents locaux Handicap reçoivent une formation identique et commune avec le binôme handicap et égalité des chances, inclusion et diversité de l’entreprise.

Avis des RP sur le Papripact 2025
Les représentants de proximité émettent un avis négatif sur le Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail 2025 de l’antenne Alsace.
En effet, les verbes utilisés n’engagent que peu la direction, par exemple “communiquer”, “sensibiliser”, “permettre”.
 
Ils tiennent aussi à émettre les remarques suivantes :
 – Les colonnes “Libellé de l’action” et “Description de l’action” sont confuses
Par exemple, le changement des fenêtres dans les salles de montage :
Le libellé de l’action pourrait être : améliorer le confort thermique dans les salles de montages
La description pourrait être : changement des fenêtres
Cette remarque conduit à des répétitions dans le dernier item “Relayer les informations/décisions sur l’évolution de l’entreprise auprès des salariés”, répété dans les 2 colonnes.
 – Il manque une colonne ou l’information “public concerné”
 – Il n’y a pas de calendrier des actions (date de mise en œuvre et date de fin de l’action)
Pour preuve, toutes les actions ont une date de fin prévue au 31/12/2025
 – Elles ne sont pas priorisées
Quels sont les actions que la direction souhaite réaliser en priorité conformément au DUER ?
 – Il n’y a pas d’action suffisante pour prévenir et résoudre les RPS
 – Certains risques évalués dans le DUER ne sont pas traités dans le PAPRIPACT 2025
Ex : Bore-out, proximité des responsables hiérarchiques, accident de trajet, agressions verbales
 – Et enfin, les représentants de proximité en vertu de l’application du point 7 de l’article 4121-2 du code du Travail, demandent toujours la planification sur la prévention des agissements sexistes et du harcèlement à l’attention des salariés.

Une réunion sera organisée avec la Direction santé de vie au travail pour retravailler le document et mieux identifier les risques.