Pas de négociation, pas de revalorisation, pas non plus de nouvelle proposition. La réunion de ce mercredi 03 avril 2024, provoquée par la saisine des organisations syndicales en amont d’un préavis de grève concernant le projet de défraiement des CDD, a très vite viré au mauvais téléfilm.
D’emblée, la direction demande un statu quo sur le sujet de ce forfait de la honte pendant la période des JO. « Jo » peux pas, j’ai piscine olympique.
Une réponse très légère, une saisine, étant on le rappelle à tout hasard, un dispositif, rapide, qui prévient un conflit social à savoir, en l’occurrence, une grève.
La priorité de notre direction est donc toute simple : ne venez pas perturber le bon déroulement des JO. Les CDD, ces marathoniens de l’info, ces sprinters du réseau, ne sont pas la priorité du moment, si tant est qu’ils ne l’eussent jamais été.
Les non-permanents qui vont toujours plus haut, toujours plus fort, ensemble, sont priés, seuls, de rester au placard ou sur le canapé-lit… de leur collègue.
Pas question pour autant de s’arrêter devant l’obstacle.
Pour la CFDT, si la direction refuse de négocier rapidement, un préavis de grève sera déposé. C’est le jeu, pas olympique celui-là mais social.
Et pourquoi pas tiens, justement, pendant nos très chers JO ?
La direction met le feu au canapé-lit soit. La flamme ne sera peut-être pas là où on l’imagine cet été …