Malakoff : plus vite, plus haut, plus fort, ensemble

Ça c’est la devise olympique. À France Télévisions et particulièrement à Malakoff, on n’est pas vraiment dans cet état d’esprit (sportif).

La direction préfère rester sur le banc de touche, dans sa zone de confort et tant pis pour ses salariés qui, eux, aiment le challenge.

Ainsi, la CFDT FTV souhaite attirer votre attention sur un projet prometteur et ambitieux. Un projet, qui, malheureusement, le restera. Foutu avant même le coup d’envoi. Celui des Jeux Olympiques de Malakoff.

Un projet inclusif et audacieux

Au départ, oui, c’était un projet captivant visant à mettre en avant nos territoires ultramarins. Des émissions variées avec des rencontres sur une péniche, un lieu ouvert sur Paris et accueillant, avec des invités de renom, sportifs et politiques ultramarins. Enfin, une opportunité unique de célébrer la richesse de notre réseau ultramarin à travers le monde.

Imaginez, chaque territoire aurait eu son moment, contribuant ainsi à la diversité et à la représentation de nos concitoyens ultramarins. Même les visiteurs étaient unanimes : c’était un projet exceptionnel.

Le rêve quoi.

Un revirement inexplicable

Ce rêve éveillé est tombé dans la Seine. Coulée la péniche. Et sans épreuve d’apnée à l’horizon. Malgré la validation du projet par la directrice du pôle, avec des arrhes versées, le projet s’effondre sans explications claires.

Au lieu de la péniche initialement prévue, nous nous retrouverons donc dans un studio fermé de 30m2 à la Villette. De quoi garder les pieds sur terre et même sous terre. Notons au passage que France 2 et France 3 pourront eux prendre de la hauteur. Ils bénéficieront, en plus des studios de la Villette, de ceux au Trocadéro, avec vue imprenable sur la Tour Eiffel.  Pourquoi nos concitoyens ultramarins ne méritent-ils pas une prestation similaire ?

Un questionnement global sur la défense de nos intérêts

D’où cette question qui nous turlupine comme le marteau autour de l’athlète. Fort et vite. La direction du pôle Outre-mer s’engage-t-elle réellement pour ses salariés et nos territoires ? Ou ne se bat elle que mollement comme on pourrait le supposer ?

Oui, car les Jo ne sont pas le premier cas de renoncement dont nous sommes témoins. Nous pourrions également citer le projet Campus. KO.

Aujourd’hui, la Villette semble refléter plus l’image d’un abattoir que celle de sa Géode, soulevant, une fois encore donc, des questions sur les priorités et les valeurs défendues par la direction.

La CFDT FTV exige le respect des engagements, exige l’équité. Nous demandons la défense et le maintien des projets ultramarins dans leur intérêt. Plus vite, plus haut, plus fort : à Malakoff aussi.

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