Déménagement de France 3 Côte d’Azur

avec France Bleu,

là-bas sans France Bleu,

mais où va-t-on ?

Difficile de comprendre la stratégie d’entreprise quand on est salarié de France 3 Côte d’Azur et qu’on apprend que le rapprochement avec France Bleu est une priorité.

En effet, le projet de déménagement, qui devait inclure France bleu au départ – au moins on peut dire que c’était logique à défaut d’être souhaitable, se poursuit sur un schéma où France 3 est en solo.

Nous sommes en droit de nous interroger, une fois de plus, sur le sens de ce projet immobilier, sur le site des studios de la Victorine à Nice.

Un projet qui prévoit de faire travailler deux rédactions ensemble, en les maintenant à cinq kilomètres de distance, c’est un concept qui pose question.

Quand une entreprise dépense, au bas mot, 20 millions d’euros afin de construire un site flambant neuf, elle est censée le faire en accord avec elle-même. En l’occurrence, en accord avec sa propre stratégie.

Oui. 20 millions « au bas mot », car c’est ce qui avait été annoncé avant la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l’augmentation des taux d’emprunts… Ce sera plus.

Pourquoi cet empressement à nous déménager à grands frais contre le souhait des salariés et contre le sens de l’histoire que semble vouloir s’écrire France Télévisions ?

Ils ont été révoltés, indignés, désemparés. Voilà les salariés bien déboussolés par ces annonces contradictoires.

  • Ici, on dit « avec France Bleu »
  • Là-bas, on fera « sans France Bleu ».
  • Si c’est pour se coordonner à distance comme nous l’expérimentons dans la douleur avec Paris, alors voici une idée :

Économisons de l’énergie, de l’argent public, des déplacements.

Préservons la planète et les salariés.

Ne partons pas dans tous les sens.

       Restons                  

, où nous sommes, à Antibes.


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