Nous, citoyens de ce pays, accusons Emmanuel Macron de tentative de destruction de notre bien commun, le service public de l’audiovisuel.
L’audiovisuel public, ce sont 6 chaînes de télévision, 6 chaines de radio, 24 antennes régionales de France 3, 44 stations locales de France Bleu, 9 stations ultra marines de RFO, qui offrent un maillage unique de notre territoire et assorti de très riches plateformes de contenus. L’audiovisuel public, c’est aussi une offre internationale multilingue sur télévision, radios et numérique, pour les francophones et tous ceux qui s’intéressent à la France.
C’est également l’Institut National de l’Audiovisuel, mémoire vivante de plus de 50 ans d’archives radiophoniques et télévisées.
De la culture avec Arte, France Culture, France Musique, France 5, Culture Box et les formations musicales permanentes de Radio France (les 2 orchestres, le chœur et la maîtrise).
Du sport avec Roland Garros, les Jeux Olympiques, le Tour de France ou de la Coupe du monde de rugby et une multitude de sports plus confidentiels qui n’existent nulle part ailleurs.
Les programmes de Lumni, régulièrement utilisés dans toutes les salles de classe comme support pour les enseignants.
De l’information du quotidien, France Info, France Inter, France 2, France 3, les journaux régionaux et locaux de France 3 et France Bleu, en français, en langues régionales, mais aussi en langues étrangères avec France Médias Monde (RFI, France24 et MCD).
Des émissions d’investigation qui ont permis de révéler des scandales internationaux tels que les Panama Papers. Des films, fictions, séries, feuilletons, documentaires, programmes régionaux…
Le tout, disponible en permanence et gratuitement, sur nos antennes et nos sites internet.
Netflix, Disney ou Amazon peuvent-ils en dire autant ?
La fermeture de chaînes est déjà à l’étude !….