DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

LA STATION DE MAYOTTE LA 1ERE VA DE MAL EN PIS

Une régression de nos éditions et productions qui s’illustre de jour en jour.

Des productions d’info réalisées uniquement par des techniciens sans encadrement de la rédaction. Sans responsables d’éditions, sans encadrements… Simplement, un pilotage automatique avec des techniciens à la manette……

Comme si cela ne suffisait pas, et c’est inédit à Mayotte la 1ère, des stagiaires remplacent les rédacteurs permanents pour les journaux quotidiens. Mayotte la 1ère frôle l’illégalité…. Le summum est atteint !

Les règles de la convention collective FTV sont bafouées, à la rédaction, tout le monde peut être JRI ou rédacteur, donc bi-qualifié, sans aucune validation de compétence complémentaire…

En plus de problèmes d’effectifs avec 2 ETP en moins cette année, viennent s’ajouter des problèmes relationnels et de leadership au sein de la rédaction. Les tensions sont palpables et mêmes vives, le climat social est dégradé.

Dans une atmosphère aussi délétère, nos collègues peinent à travailler et à mener à bien leur mission…

Dans des conditions de travail déplorables, les équipes travaillent à l’aveuglette : inadmissible… et frustrant pour les professionnels que nous sommes !

À l’heure où on parle de qualité de vie au travail et de management constructif, nous sommes en droit de nous interroger sur les motivations des dirigeantes de notre station, du pôle Outre-mer et de France Télévisions, et sur le devenir de Mayotte la 1ère !

Nos productions sont externalisées au détriment de la qualité de nos antennes.

Nos éditions sont réduites, et alors que même au moment des confinements, nous avions des journaux de 20 minutes, aujourd’hui, nos JT sont raccourcis.

Et demain ? Nos éditions quotidiennes sont-elles en danger ???

Forcément dans de telles conditions, le travail produit n’est pas propre, des sujets sont tournés partiellement et des images de smartphone sont diffusées à l’antenne comme si de rien n’était.

Tout cela se ressent, nos téléspectateurs le voient. Pas besoin de sondage ou d’enquête d’audimat, la population nous le fait savoir, et ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui tournent vers la concurrence ou vers d’autres chaînes régionales…

Si le ridicule ne tue pas, il fait fuir les téléspectateurs et nous rend moins crédible.

Alors il est grand temps de réagir : on ne se moque pas du monde impunément !


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