Paroles de candidats

Olivier Mélinand, chef opérateur son, Locale de Brest La CFDT a défendu les Locales du réseau, parce que nous croyons en la proximité. Parler des territoires, sortir de la grande ville, c’est vital pour France 3 Régions. Proposer des formats courts pour correspondre aux modes de consommation actuels, assurer une présence et une visibilité, avec des équipes motivées et des moyens techniques ; c’est aussi affirmer l’importance pour le pays des zones rurales. C’est dire qu’il s’y passe des choses, dont il faut parler pour lutter contre la fracture entre zones urbaines et rurales. Nous ne sommes pas des ploucs, il se passe des choses chez nous, et nous en parlons !

Anne Arvor, assistante administrative à Rennes Aujourd’hui, on numérise à tout va… Frais de mission avec Concur, factures, contrats de travail… Le métier d’administratif-ve change et nos emplois sont menacés. On nous promet des reconversions, on nous propose des compétences complémentaires. A-t-on pensé au contact humain et à notre fonction de conseil pour les personnels de nos antennes, que la numérisation supprime à petit feu ? Nous devons rester vigilants et combatifs pour la sauvegarde de notre métier et de nos conditions de travail.

Sandrine Bort, scripte à Marseille, aujourd’hui scripte sur le feuilleton à Vendargues Je suis fière de travailler pour le nouveau feuilleton, un produit phare de FTV, entièrement fabriqué par la filière. Mais le feuilleton ne doit pas signifier une baisse d’activité des sites de la filière en région, il doit venir « en plus ». A mon arrivée à Vendargues, rien n’était prêt pour nous accueillir. Tous, responsables et techniciens, nous avons été parachutés dans un projet monté dans la précipitation sur le plan des ressources humaines, et depuis des mois, nous ne faisons que réagir. Une gestion de l’urgence dans des conditions douloureuses pour certains. Il est important que les salariés de Vendargues soient représentés dans le CSE, et c’est pour cela que je m’engage !

Gonzague Vandamme, Journaliste, Rédaction de Lille Redonner du sens à notre travail. En finir avec la planification à outrance des équipes de reportage sous prétexte de réaliser des économies. Arrêter de remplir les JT comme on peut, avec des directs sans fond, sans images, pour occuper l’antenne… Revenir au bon sens, donner du temps aux équipes pour préparer les sujets, développer des réseaux ; cesser de piller la presse écrite et redevenir force de proposition. Redonner des créneaux propres aux Locales, des horaires décents pour nos magazines. Voilà ce que nous défendons. Proposer aux téléspectateurs une information de terrain à la télé mais aussi sur le web en retrouvant des conditions de travail normales !

Pascal Lefebvre, électro à Lille, formateur université FTV Les prochaines années seront marquées une nouvelle fois, par une réduction de nos moyens. Il faut s’attendre à une réduction des tournages et des captations et à la poursuite du regroupement des moyens techniques. Par ricochets, tous les métiers sont concernés : sans tournage, pas de post production, pas de comptabilité, pas de services RH… bref, pas d’emploi. Pour la Cfdt, c’est l’activité qui conditionne les emplois, les métiers et les pratiques. Les métiers évoluent avec la technique, les salariés en ont pleinement conscience. Ces évolutions ne doivent pas servir de prétexte pour cacher l’essentiel : l’activité de production à la filière et dans les antennes ! A la Cfdt, nous pensons que les économies doivent être trouvées ailleurs ! Et nous agirons toujours dans ce sens !

NOS CANDIDATS CDD

Stéphane Deboffles, Opérateur Prise de Vue; collège maitrise ET Olivier Marrel, machiniste; collège ouvriers/employés Nous nous engageons, en tant que CDD, aux côtés de la CFDT parce que nous voulons avoir un avenir avec et à France 3. Nous tournons dans les antennes et à la filière, et la diminution du nombre de fictions fabriquées en interne nous touche autant que la réforme des frais de missions des CDD ou la réduction de l’activité tournage dans les antennes régionales. Les suppressions de poste en région et le non remplacement des CDI absents précarise de nombreux intermittents, qui devraient être considérés comme une richesse par FTV : nous apportons nos compétences, notre expérience, et on nous met à la porte !

Peut-être est-ce un risque, pour un CDD, de s’engager syndicalement. Mais si nous ne nous défendons pas, ne parlons pas de nous, pourquoi les autres le feraient-ils pour nous ??

Vous souhaitez nous poser des questions ?

Contactez-nous au 01 56 22 88 21


Imprimer le PDF