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Les élections professionnelles approchent
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La CFDT bat la campagne et les idées reçues
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Durant ces quelques semaines d'intense campagne électorale, parce que nous pensons qu'un choix éclairé est important, nous allumons quelques balises sous forme de fiches thématiques. Alors à vous de voir.
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Au passage, nous allumons aussi, un peu, la direction de France Télévisions, mais ça hein, c'est aussi notre rôle. Quand c'est nécessaire.
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Le rapport au travail et au temps de travail évolue.
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Et on nous met dans des cases : 4 générations travaillent ensemble, les Baby-boomers, la génération X, les millennials et la génération Z qui arrive sur le marché du travail.
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Et on nous explique que nos aspirations sont différentes. Vraiment ?
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- Depuis une vingtaine d’années, et encore plus depuis la réforme des retraites en 2023, le temps passé à travailler augmente. Alors que les salariés disent, toutes générations confondues, vouloir pouvoir mieux articuler les temps de vie personnelle et professionnelle. Ils expriment également le souhait de disposer de plus d’autonomie et de souplesse dans l’organisation de leur travail. Et qu’ils soient Baby-boomer ou Gen Z, ils expriment la volonté de disposer de temps en dehors du travail, pour la famille, pour des engagements citoyens ou pour des projets personnels.
- L’égalité professionnelle est aussi un sujet pour toutes ces générations. Les Baby-boomers ont vu l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail, la Gen X a milité pour l’égalité des chances et contre les discriminations, les plus jeunes parmi nous estiment que le slogan « à travail de valeur égale, salaire égal » doit être enfin une réalité.
Mais ce n’est pas gagné. L’inégalité salariale et le plafond de verre sont toujours là et nous rappellent que la progression des droits des femmes, c’est la progression des droits de toutes et tous.
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À FTV, les rattrapages des disparités salariales de ces dernières années n’ont toujours pas permis l’égalité salariale, et le rééquilibrage des genres dans les métiers n’y est pas encore une réalité.
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Nous revendiquons et proposons
Répondre aux aspirations des salariés sur le temps de travail et l’articulation des temps de la vie est indispensable à FTV, pour ne perdre les salariés dont les compétences et l’expérience, ou dont la jeunesse et ce qu’elle peut nous apporter, nous sont indispensables.
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La réduction du temps de travail que nous réclamons n’est pas cantonnée à l’organisation hebdomadaire ou mensuelle. Nous l’envisageons comme la possibilité d’aménager son temps de travail tout au long d’une carrière, avec des périodes de travail plus ou moins intenses.
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Pour ce faire, la Cfdt revendique la création du Compte épargne temps universel (CETU), qui permettrait aux salariés de disposer de droits à congés tout au long de leur carrière, quelle que soit l’entreprise dans laquelle ils travaillent, au moment où ils mobilisent ce CETU.
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Épargner du temps dont on pourrait disposer en fonction des besoins personnels ou professionnels, voilà l’idée.
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La CFDT estime aussi que la journée de travail devrait être organisée de façon plus flexible et autonome, à la demande des personnels, dans un cadre négocié. Des horaires à la carte, l’essentiel étant de respecter la durée du travail et que le travail soit fait !
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Parce que nous en sommes convaincus : les salariés connaissent, tout au long de leur vie professionnelle, des périodes dans lesquelles ils sont plus ou moins, disponibles. Leur permettre d’exprimer cela et d’organiser leur travail en fonction de ces besoins, c’est aussi reconnaitre leur engagement et c’est un facteur d’attractivité de FTV auprès de jeunes professionnels.
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L’attractivité de l’entreprise doit être basée sur des réalités : à FTV, le principe « rémunération égale pour un travail de valeur égale » doit être mis en œuvre de manière effective, pour tous les métiers.
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Les assistantes doivent, à travail de valeur égale et à niveau de diplôme égal, bénéficier des mêmes évolutions de carrière que les techniciens, par exemple. C’est ce que la Cfdt plaide tous les ans lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), sans que cela ne soit entendu par la direction.
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Alors comment faire ?
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Ouvrons un vrai débat sur les différentes modalités d’organisation du travail.
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Les 4 jours (semaine de 4 jours ou en 4 jours) ou la flexibilité des horaires peuvent devenir des réalités à FTV, si la direction en comprend l’intérêt (aussi pour rendre FTV plus attractif), et si elle donne les moyens aux directions opérationnelles de se saisir de ces organisations du travail.
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Et si, en amont, les impacts de ces organisations du travail sont mesurés et analysés, sur les conditions de travail, sur la charge de travail et sur l’articulation vie personnelle/ vie professionnelle.
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Le CETU n’ayant pas été validé par une majorité des Organisations Syndicales Représentatives au niveau national (seules la Cfdt et la Cftc ont signé un accord, avec un seul syndicat patronal), cette mesure innovante ne peut pas être mise en œuvre. Mais à FTV, nous pourrions négocier un accord sur le CET, qui permettrait de préciser et d'assouplir son utilisation par le salarié tout au long du parcours professionnel dans l’entreprise.
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Déconstruire les stéréotypes de genre, un travail que FTV a entamé depuis quelques années déjà. Mais nous ne voulons pas qu’une femme soit recrutée ou promue juste parce qu’elle est une femme, ou qu’un jeune issu de la diversité le soit simplement parce qu’il est issu de la diversité. Nous ne voulons pas cocher des cases, mais recruter pour les compétences. Au travers d’un engagement sociétal pour la diversité et la mixité, dès le plus jeune âge, dans les écoles par exemple, dans l’aide aux devoirs, ou dans l’accompagnement du montage de dossiers de candidature pour des formations professionnelles, FTV peut, en impliquant les salariés, agir concrètement.
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Mettons en place des règles respectueuses et protectrices dans l’entreprise, pour que personne ne soit renvoyé à son genre ou à ses origines, de façon explicite ou implicite. Revoyons en interne notre index « égalité professionnelle » entre les femmes et les hommes, de manière à ce qu’il reflète la réalité des salariés de FTV, et pas seulement celle des 10 postes les plus importants de l’entreprise.
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